Keiko Ildegahrd

:: Description physique::

Keiko est plutôt grande, mesurant plus exactement 1m75, et mince. Ses longues années d'errance ont sculpté son corps svelte et ont assombri son regard et son expression. Ses yeux gris acier sont froids et perçants, son nez, long et fin et ses traits, bien dessinés, le tout encadré par une longue tignasse de cheveux immaculés très droits dont la frange lui tombe dans les yeux. Son visage ne porte aucune trace de rides.
Ses longs doigts fins sont munis de longs ongles noircis à l'encre.

:: Description mentale::

Mme Ildegahrd est sans nul doute des plus cruelles et sadiques, ne s'empêchant pas de commettre des meurtres irréfléchis sans raison apparente, pour le simple plaisir de commettre l'acte et de la vue du sang. Elle est une Drow libre et sans limites, ce qu'elle déteste se faire imposer, et vit selon ses propres règles.
De nature antipathique, elle est du genre renfermée et se fait plutôt discrète, allant même jusqu'à ignorer ceux qui lui adressent la parole.
Elle se montre rangée et distinguée, manifestant son dédain de façon assez évidente à ceux qu'elle considère comme des moins que rien (Bref, la majorité des gens). Elle agit en grande dame hautaine, ce qu'elle est loin d'être, elle, une ermite qui erre depuis des années.
Keiko est une personne un peu tordue, mais qui a une tête sur les épaules et qui a un parfait (ou presque) contrôle de ses émotions.

:: Inventaire ::

:: Histoire ::

Keiko Ildegahrd était née au cœur de Tara, il y a de cela 39 longues années. Sa mère, Amaedea Ildegarhd, avait accouché d’elle suite à un accident de travail, elle qui était prostituée dans un des racoins de la ville. Ne pouvant pas continuer de travailler, elle quitta la ville et s’exila avec son enfant dans les bois, où elle l’éleva tant bien que mal. Un jour, cependant, elle tomba malade et, bien qu’elle ne soit pas des plus bienveillantes, elle désirait que sa fille poursuivît son éducation. Elle l’envoya donc, à douze ans, à Tara, après avoir rendu son dernier soupir.

Keiko, à cet âge, n’aimait déjà pas les règles et jouait l’indépendante. Elle alla tout de même à Tara, comme sa mère lui avait demandé, mais n’alla pas dans la famille qu’elle lui avait recommandé. Dès son arrivée, elle se mit à voler de l’argent aux passants, ce qui devint bientôt son métier. Elle réussit ainsi à survivre, vivant dans les auberges et les tavernes et buvant plus que la moyenne des adultes. C’est pendant ces années de débauche qu’elle fit ses « deux plus grandes erreurs de jeunesse ».

À l’âge de 14 ans, alors qu’elle était complètement saoule, elle séduisit un homme de dix ans son aîné qui était de passage dans la ville. Après une folle nuit, elle décida de le suivre dans son périple. Lorsqu’elle découvrit qu’elle était enceinte et le lui annonça, il voulut l’épouser. Horrifiée à l’idée de perdre définitivement sa liberté, Keiko l’assassina froidement dans son sommeil. Le bébé devenant un fardeau, elle accoucha de sa fille Leilany dans un bois et l’abandonna, petit tas de couvertures, sous un arbre, accompagné d’une note griffonnée avec son sang indiquant son nom. Elle n’entendit plus jamais parler de son premier enfant.
En passant par le col du loup, elle retourna à Tara où elle rencontra, à 16 ans, le père de son second enfant. Ils vécurent ensemble pendant plusieurs années et lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte, disparut sans laisser de trace. Elle éleva donc seule sa fille Riley dans une petite chaumière de Tara, tout près du bordel où sa mère avait travaillé dans sa jeunesse. Elle travaillait comme serveuse dans une auberge réputée et ramenait assez d’argent à la maison pour que sa fille et elle puissent vivre assez aisément.
Lorsqu’elle eut 14 ans, Riley fugua sans aucune explication et ne laissa aucune trace. Keiko ne revit jamais sa fille.
Elle n’en fut pas chagrinée, elle qui aimait la liberté. Elle démissionna de son poste à l’auberge, vendit sa chaumière et partit en exil, simplement pour partir à l’aventure et, qui sait, peut-être trouver une meilleure vie ailleurs.

Mais elle est de retour…. Pour de bon?