RaBBit Doubt . 花の血
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 Ambre d'Illusions

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MessageSujet: Ambre d'Illusions   Ambre d'Illusions Icon_minitimeJeu 25 Sep - 17:31

: : Informations générales : :

Nom : D’Illusions
Prénom : Ambre
Âge : 29
Sexe : féminin
Race : humaine


: : Description physique : :

De taille moyenne, Ambre est une femme faite au teint hâlé par le soleil et le vent. Bien qu’elle n’ait plus la fine taille d’une adolescente, elle en a conservé la gracieuseté. Son physique dégage une aura de résistance, tout en étant frêle. Peu musclée, elle rivalise par contre de rapidité et de souplesse. À l’épée, ses coups sont nets et précis, misant moins sur la force que sur la précision, ce qui en fait un adversaire de taille.
Ses cheveux châtains, coupés inégalement, cascadent sur ses épaules jusqu’à la mi-dos. Lorsqu’elle est de service, elle les noue en une longue queue de cheval. Son visage est ovale, aux traits féminins et doux, lui conférant un air insouciant et naïf. Elle a les yeux légèrement bridés aux iris vert scintillant tels des émeraudes.

: : Description mentale : :

Jadis, elle était une jeune femme vive et intrépide. Mais le temps et la souffrance l’ont changé à jamais. Elle sourit moins, et souvent son regard se perd dans le vide. La seule source de bonheur dans sa vie lui provient d’Aïra, sa fille. En même temps, elle ne peut penser à cette dernière sans revoir l’elfe qui l’a engendré. Sa mélancolie ne l’empêche pourtant pas de combattre avec efficacité, sans état d’âme. Elle prend très au sérieux son poste de garde royale.
Dure, méthodique, seraient sans aucun doute les mots qui décriraient le mieux sa façon d’agir, la mince facette qu’elle expose au monde. De l’intérieur, son esprit est tel un enfant apeuré qui a grandit trop vite, et se complait dans le souvenir d’une époque révolue. La déchirure s’est produite lorsqu’elle fut séparée d’Iris. Elle cessa alors d’être l’enfant joyeuse, pour devenir d’un coup l’adulte morose guettant les coups sournois de la vie.

: : Inventaire : :

Vêtements : Vêtue aux couleurs de Salinor, elle privilège ainsi le rouge foncé et le jeune pâle. Elle ne se sépare que pour dormir de sa côte de maille cuivrée.
Arme(s) : Épée bâtarde à la garde cuivrée surmontée d’une fine paire d’ailes de dragon
Bijous : Boucle d'oreille cuivrée en forme de dragon, sertie d'un rubis. Chaine dorée.

: : Histoire : :

Ma vie prend racines au cœur des bois, en un lieu mystérieux où nul être n’ose s’aventurer. Les anciens l’appelaient le Sanctuaire, d’autres simplement le village. Il inspirait la crainte, dégageant une forte aura de magie. En pleins Royaumes Libres, cette forêt servait de refuge à un petit groupe d’elfes de la lumière, humains, et métis des deux races. D’une commune alliance, quelques mages choisit s’y était établit afin d’y affiner leur art à l’écart du monde extérieur. Depuis quelques décennies, dans le plus grand secret, ils vivent en une communauté stricte et fermée, léguant leur savoir à leur progéniture.
Je faisais partit de cette nouvelle génération; fille d’une femme mure, morpho mage, et d’un simple bucheron, je fus élevé selon les coutumes du Sanctuaire, non point par ma mère, mais comme il se le devait par l’ensemble des mages. Je grandis loin de mes parents, bien que connaissant leur identité je ne m’y attachai guère. En effet, je passais plus de temps en compagnie des anciens druides qu’avec mes géniteurs. Je me fis également une amie, de 5 ans ma cadette. C’était une jeune elfe de la lumière, adorable et mignonne, prénommée Alzéa. Elle venait d’arriver dans la communauté en tant que recrue prometteuse. En effet, à peine 6 ans et elle dépassait de loin mes propres performances magiques. Loin de lui en tenir rigueur, je voulu en savoir plus sur cette étrange gamine. Bien vite, nous nous lièrent d’amitié. Entre deux enseignements, nous jouions dans les bois aux alentours du campement. Nous devînmes inséparables.
À 16 ans, cependant, notre vie paisible fut bouleversée. Alzéa en avait alors 11. La tradition voulait que, dans le Sanctuaire chacun fit sa part. Ainsi, les enfants âgés de plus de 10 ans se voyaient attribué certaines tâches, allant de l’approvisionnement de nourriture à la patrouille. C’est ainsi que nous fûmes affectés à la tour de guet. Vers les petites heures de la nuit, mon amie me réveilla, la mine soucieuse : un elfe s’avançait à grands pas vers le campement. L’avait-il seulement remarqué? Son visage m’était parfaitement inconnu. Je fis signe à Alzéa de ne pas bouger et descendis dans la forêt, armée d’un arc. Il s’approchait du vieux chêne; j’empennai une flèche, visai et le trait siffla au dessus de son épaule. Il se retourna pour me dévisager, apparemment stupéfié. Je m’adressai à lui;

« Halte, qui es-tu?
- On me nomme Iris, dame, Iris Lame d’Argent.
- Bien étrange prénom pour un jeune homme.

Je continuai de le menacer de mon arc.

« Enfin dit moi, que viens tu faire par cette heure dans les bois?
- Je pourrais très bien vous retourner la question.
- J’habite ici.
- Et moi je voyage vers Luth.

Nous nous dévisageâmes, puis je me radoucis. « Je m’appelle Ambre, enchantée de faire ta connaissance Iris. » Remarquant son regard intrigué porté vers mes oreilles je cru bon d’ajouter;

« Et je suis une humaine. »

La conversation était close. Sans plus attendre, j’effectuai le trajet inverse dans les bois jusqu’à la tour. Ce serait aux anciens maîtres de déterminer s’il représentait ou non une menace pour nous. Arrivée aux alentours du campement, Alzéa vint à notre rencontre. Elle avait l’air à la fois troublée et excité, mais je mettais ces émotions sur le compte de la surprise; c’était la première fois depuis que nous étions de garde qu’un intrus s’aventurait si loin. Je la vis porter un regard méfiant sur Iris, à la fois intrigué et calculateur. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Cependant, je n’eu pas le loisir de m’y attarder; selon les règles les plus élémentaires de l’hospitalité, il était de notre devoir à veiller au logement et à la restauration de notre hôte. Pendant qu’il grignotait les quelques baies qu’Alzéa avait déniché dans le grenier de la tour, je lui expliquai qu’il pouvait passer la nuit ici sans crainte et que je l’accompagnerais le lendemain jusqu’à la lisière de la forêt.

Il n’en fut rien.
Durant la nuit, les drows attaquèrent. L’aube se leva sur un paysage macabre et ensanglanté. Plus rien ne restait du Sanctuaire et de ses habitants; tous avaient fuis ou bien périt. Il n’y avait plus qu’Iris et moi…ainsi qu’Alzéa. D’abord je ne la reconnu pas : elle n’avait plus les traits de la jolie petite elfe que je croyais si bien connaître mais ceux d’une drow, durs et sans pitié. C’est la que je compris que nous avions tous été berné, qu’elle nous avait tous trahi. Nous avions accueilli le loup qui causa notre perte. Mais plus que tout, ce fut ce que je lu un bref instant dans son regard avant qu’elle ne s’enfuie, qui me bouleversa. Une tristesse infinie mêlée de souffrance. Qu’avait-elle vécut pour agir ainsi? Je me le demandai et je me le demande encore.
La suite demeure confuse; je saisis la main d’Iris pour l’entraîner loin de se charnier et réalisai qu’elle était maculée de sang. Il avait été blessé à l’épaule dans la mêlée et paraissait très affaiblis. Je ne sais ou je puisai la force nécessaire à le transporter, mais je le hissai sur mon dos et le traîna ainsi durant de longues heures jusqu’à la lisière de la forêt. Là-bas, je désinfectai ses blessures et lui donnai un peu d’eau à boire. Puis nous poursuivîmes notre périple vers Luth, l’elfe nageant quelque part entre le sommeil et le délire. Durant ses longs mois, je m’y attachai.
Nous passâmes ensembles les années suivantes. Je n’en garde que d’heureux souvenirs, de cette joie simple et profonde qui lie les jeunes couples. En effet, nous nous aimions. À l’âge de 20 ans, j’accouchai d’une petite gamine, que nous appelèrent Aïra.

Seulement, nous n’avions pas terminé d’entendre parler d’Alzéa. Par je-ne-sais quel stratagème, elle s’empara du trône des Terres Sombres. Bien que cette drow n’ait que peu de points en commun avec celle qui fut mon amie, quelque chose en moi, une curiosité morbide, me poussait à retourner la voir. Se souviendrait-elle de moi? Iris s’opposa immédiatement au voyage, mais à force d’argument, il finit par se plier. Nous partirent donc tous les trois vers Tara, en passant par le col du loup. Mais ce dernier nous réservait une bien mauvaise surprise. Nous fûmes attaqués par des gobelins des montagnes en plein milieu de la traversée. Je perdis Iris de vue pendant que je tentais de garder ses horribles créatures à l’écart. Je me suis ensuite enfuie avec Aïra. Je n’eu jamais la possibilité de vérifier ce qui arriva à Iris, toujours fut-il que je ne le revis plus durant de longues années. Ce temps là, je le passai à Tara en compagnie de mon ancienne amie. La drow avait effectivement vieillie et changé mais le lien qui nous unissait était resté intact. Ce fut elle qui me consola de la perte de mon époux, ce fut elle qui me nourrit et qui me logea. Je lui en suis toujours reconnaissante.

Trois ans après la disparition d’Iris se tint un conseil du lac à propos des raids gobelins. J’y accompagnai la délégation drow. Ce fut là que le plus horrible se produit; durant la nuit, à l’auberge, Aïra disparut. Mon instinct de mère me réveilla dans la nuit, habité d’un sinistre pressentiment. Juste à temps pour voir la tête d’Iris, aussi livide qu’un fantôme, disparaître de la fenêtre de notre chambre. Un bref instant, nos regards se croisèrent. Que voulait-il? Que faisait-il ici, à enlever notre fille? Moi qui avait tant rêvé du jour de nos retrouvailles, rêvé qu’il arrivait à Tara, beau et fier, tel un miraculé. Au lieu de quoi, le voilà qui fuyait tel un voleur! J’aurais voulu l’arrêté, lui crier de revenir mais les mots restèrent coincé dans ma gorge. Pourquoi voulait-il encore me faire souffrir? Soudain, je n’éprouvai que de la haine pour se jeune gamin romantique et insouciant que j’avais aimé. De toute évidence il n’était plus, qu’un homme fuyant, fugitif. Nulle trace de celui à qui j’avais donné mon cœur.
Le lendemain, je pris le chemin de Luth, à la recherche de ma fille. Je fis mes adieux à Alzéa et lui promis de revenir lorsque j’aurais achevé ma quête. J’avais bien visé en choisissant la capitale des elfes de la lumière; j’y trouvai sans peine le logement d’un guérisseur prénommé Iris. Je m’introduis sur les lieux en son absence et lui laissa une brève note, avant de repartir avec Aïra.

Cette fois, j’en avais assez vu, j’avais assez souffert. Pas question de pardon, ni de retour en arrière. Jamais je ne retournerai en Terres Sombres, ni dans les Royaumes Libres, j’y avais laissé une trop grande partie de moi. Je m’engageai donc dans la garde royale de la souveraine des hommes, alors que je dénichai une place pour Aïra au château. C’est là que nous habitons depuis aujourd’hui près de 5 ans.
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