RaBBit Doubt . 花の血
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  GalerieGalerie  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 Iwen Lame d'Argent

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Iwen Lame d'Argent Empty
MessageSujet: Iwen Lame d'Argent   Iwen Lame d'Argent Icon_minitimeJeu 25 Sep - 17:25

.: Informations générales :.

Nom : Lame d’Argent
Prénom : Iwen
Âge : 28
Sexe : masculin
Race : Elfe de la Lumière

.: Description physique :.

Iwen est un jeune homme svelte, fait en finesse et élégance. Ses traits sont purement elfique, mêlés à une délicatesse presque féminine. Il a les membres longs et les doigts agiles. Son visage est bien proportionné. Il a le nez légèrement retroussé, les lèvres étroites, les pommettes hautes. Ses yeux, en amande, son d’un bleu profond.
Comme la plupart des elfes, il est blond, mais d’un blond pâle, tirant vers le blanc. Sa peau est également pâle.
En le regardant avec attention, deux choses sautent aux yeux : la couleur intense de ses yeux sur un corps si pâle, et la stature frêle pouvant le confondre avec une jeune fille.


.: Description mentale :.

Le caractère du jeune elfe est un curieux mélange de deux volontés contradictoire. Il a sans le vouloir hérité du charme mystérieux de son père, et de la noblesse élégante de la reine. Il a un bon cœur, mais ayant une enfance dure, il développa un esprit de survie qui le rendit méfiant et haineux envers ceux lui ayant fait du tort. L’absence de toute présence maternelle dans son enfance, puis l’annonce de sa mort, l’a déséquilibré. Il garde encore en lui l’enfant oublié élevé par un homme bourru, ce qui peut le rendre très émotif. Voilà des années qu’il a abandonné sa quête de l’identité de sa mère. Elle était une pauvre paysanne, née pauvre paysanne, est l’histoire qu’il raconte, autant à lui-même que pour éviter les questions gênantes.

.: Inventaire :.

. : Vêtements: Il est généralement vêtu de sa vieille chemise de mage beige ainsi que d’un pantalon noir rapiécé.
. : Arme(s): Un arc d’If ainsi que son carquois muni une vingtaine de flèches empênées de plumes de paon. Une lame elfique pour le combat rapproché.
. : Bijoux: Une chaine d'argent

.: Histoire :.


Je suis le fruit des passions interdites de la reine des elfes et de son amant. Elle, jeune et belle héritière, mariée à un noble elfe. Lui, mystérieux charmeur allant sur ces trente cinq ans. Et ils s’aimaient, sans songer aux conséquences de leurs actes. Seulement, leur insouciance les fit payer le jour où la souveraine découvrit son état; une grossesse avancée. Elle appela son amant, lequel lui dit que le jeu était fini. Ils ne riaient plus. Lors que la chose devint trop évidente, la reine organisa un voyage où, accompagnée uniquement de quelques personnes de confiance, elle rendrait visite aux plus importantes communautés elfiques. Si quelques conseillers eurent des soupçons, ils n’en dirent rien. Ainsi la reine partit, ou plutôt s’enfuit, le cœur lourd. Elle ne revint qu’après m’avoir mit au monde dans ce lointain village de Daren, aussi appelé Le Refuge.
C’est la que je grandis, loin de la cour, loin de ma mère et de mes origines. Ce fut mon père qui m’éleva. Il me nomma Iris, prénom féminin démontrant bien toute l’affection qu’il éprouvait pour moi : j’étais l’enfant qui avait brisé ses rêves d’amour, j’en porterai la marque. Mais ce nom reflétait plus encore. Selon lui, je ne serais jamais un vrai homme. Ces paroles m’inquiétaient, même si je n’étais pas en âge de comprendre toute leurs répercutions. Si seulement le temps aurait pu le contredire! Mais non, en grandissant, je garder ce physique d’adolescent dégingandé, trop frêle pour s’imposer par la force. Et ce n’est pas que mon père ne s’y essaya pas! Il m’entraîna à la hache, à l’épée et à l’arc, mais la violence me dégoûtait. Finalement, en désespoir de cause, il me trouva un maitre qui m’enseigna les secrets des druides.
Mon enfance tourna autour de ma mère. Elle me fascinait par son absence, par la manière dont mon père y faisait parfois allusion – quelques mots qu’il laissait échapper juste avant de pousser un juron – et par le refus catégorique que j’essuyais en abordant le sujet. Je tentais de l’imaginer, belle et fière, glorieuse…Jusqu’au jour où mon père m’apprit, dans l’un de ces accès de rage, qu’elle était morte alors que j’avais deux ans. À quoi je lui demandai pourquoi me l’avoir cacher. Ma réponse le rendit muet. Il me regarda, furieux, avant de s’enfermer dans sa chambre. Il ne voulait pas que je le vois pleurer, mais je l’entendis. Le lendemain, alors âgé de quinze ans, je m’enfuyais.
Le Refuge est situé au cœur d’une vaste forêt. Je ne pouvais aller loin sans la traverser. Mais voilà un certain temps que je songeais à mon départ, j’avais pris mes mesures en étudiant la carte du continent et en apprenant à me guider par les étoiles.
Donc je me mis en marche, baluchon sur l’épaule, en route vers l’inconnu - et vers la capitale. Je trouvais mon plan follement excitant. Pour la première fois de ma vie, je volais de mes propres ailes.
Cependant – toute personne ayant déjà fugué peut en témoigner – après quelques heures, l’idée, si intrépide qu’elle avait paru d’abord, commençait à me décourager. Seul dans cette forêt sombre, j’avais perdu le nord. Étais-ce une planète, là-bas, ou l’étoile polaire? Toujours est-il que je tournais en rond. Ce chêne, je l’avais déjà vu quelque part, ou est ce parce qu’ils se ressemblent tous? Un sifflement fendit alors le silence, suivit d’un impact ; une flèche s’était fichée dans le vieux chêne. Je me retournai juste à temps pour voir émerger des bois la plus belle femme que je n’ai vue. Enfin, plutôt jeune fille, elle ne devait avoir plus de 16 ans. Elle me menaçait de son arc.

« Halte, qui es-tu?
- On me nomme Iris, dame, Iris Lame d’Argent.
- Bien étrange prénom pour un jeune homme.

Son regard se fit méfiant.

« Enfin dit moi, que viens tu faire par cette heure dans les bois?
- Je pourrais très bien vous retourner la question.
- J’habite ici.
- Et moi je voyage vers Luth.

Nous nous dévisageâmes, puis elle se radoucit. « Je m’appelle Ambre, enchantée de faire ta connaissance Iris. » C’est alors qu’un détail me fit tiquer : sous sa chevelure châtaine, elle avait les oreilles rondes. Ambre du le deviner à mon expression car elle ajouta :

« Et je suis une humaine. »

Puis, sans autres paroles, elle me conduisit au cœur de la forêt où habitaient les gens les plus étranges que j’aille vu. Il y avait là des elfes, mais également plusieurs humains et métis des deux races. J’appris plus tard que je venais de pénétrer dans l’un des endroits les plus secrets du royaume, le sanctuaire des illusions. Ces gens étaient tous de hauts magiciens, capables de modifier à loisir leur apparence. Une elfe de la lumière vint à notre rencontre. Elle se désigna sous le nom d’Alzéa. L’autre, Ambre, avait l’air de bien la connaître. Après s’êtres consultées, Ambre m’annonça que je pourrai passer la nuit ici, et que nous repartirions le lendemain.
Mais pendant la nuit, les drows attaquèrent, et Alzéa nous trahit. Je n’avais pas eu le temps de bien la connaître, mais Ambre si, et elle fut profondément bouleversée par cette révélation. Son amie d’enfance n’était pas la mignonne petite elfe qu’elle croyait, non, c’était une drow, espionne qui plus est. Ambre et moi réussîmes à nous enfuir. Cependant, je fus atteint à l’épaule par une flèche perdue. Les cinq mois qui suivirent, je les passai quelque part entre le sommeil et le délire de la fièvre. La seule image qui me rattachait au monde était les yeux verts d’Ambre m’observant au travers un nuage de brume.

Je passai les années qui suivirent avec elle. J’étais partit à la recherche du fantôme d’une mère inconnue, et je trouvais au lieu de cela une femme, bien vivante elle, et tout à fait charmante. Je l’aimais, elle m’aimait, nous étions heureux. Nous eûmes ensemble une fille, Aïra, une belle petite gamine.
…Jusqu’au jour où cette Alzéa, celle qui nous avait trahis, ne monte sur le trône des terres sombres. Cela faisait cinq ans que nous n’avions plus eu de nouvelles d’elle. Ambre voulu la rejoindre, désir que je trouvais irraisonné après ce qui c’était passé. Mais elle insistât, et j’acceptai. Nous préparâmes donc un voyage vers les terres sombres.
Si tout avait pu se dérouler parfaitement…mais nous fûmes attaqués par ces monstres de gobelins, autre horrible créature dirigée par les drows. Le dernier souvenir que je garde de cet épisode est celui d’une violente douleur contre la tempe….puis le noir.

Je me réveillais des heures plus tard. Les gobelins étaient partis, m’ayant laissé pour mort. Il n’y avait pas de trace d’Ambre…avait-elle réussit à s’enfuir? Je l’ignorais et j’étais trop faible pour terminer la traversée. La mort dans l’âme, je gagnai la cité du lac. J’y vécu quelques mois. Sans aucunes nouvelles de ma femme et de ma fille. Désespéré, je rebroussai chemin jusqu’à Luth, où je m’établis.
Il s’écoula trois ans de plus, j’étais alors âgé de 23 ans, avant que je n’apprenne que ma femme était en vie, aux côtés d’Alzéa, avec ma fille. Fou de rage et d’inquiétude, je pensai à filer sur-le-champ vers Tara, puis me ravisai. Un conseil du lac se tiendrait cet hiver là et la souveraine n’aurait d’autres choix que de s’y rendre. Et j’échafaudai un plan. Le temps venu, je fouillai la ville à la recherche de la délégation drow, que je trouvai sans peine, et avec elle Ambre et Aïra. J’enlevai ma fille. C’était le seul moyen, je le savais, d’arracher Ambre aux griffes d’Alzéa. L’éloigner, la forcer à partir à la recherche de sa fille. J’enlevai Aïra à son lit, et après qu’elle m’eu reconnu et acceptai de me suivre, nous nous enfuîmes par la fenêtre. Mais alors que ma tête dépassait encore de l’ouverture Ambre entra. Nos regards se croisèrent et ce que j’y vis m’horrifie. Ce n’était plus la jeune humaine, elle avait changé, elle avait vieilli, elle avait souffert. Mais ce que j’y lu fut de la haine, de la haine parce que j’étais en vie et que je lui enlevais sa fille. Je partis sans me retourner, ombre dans la nuit, Aïra à mes côtés. Le temps pressait, car Ambre se mettrais à ma recherche, et je ne pourrais toujours fuir les explications.
Nous gagnâmes Luth à la hâte.

La fin de cette histoire aurait dû être, comme un beau conte, le retour d’Ambre, notre réconciliation et la reprise de notre vie commune. Il n’en fut rien. Ambre revint certes, accompagnée d’une humaine, mais ce ne fut que pour me reprendre Aïra. Je ne la vis pas, je ne fis que lire la note qu’elle laissa sur mon lit. Une note d’adieu, sans regrets.
Depuis, j’habite la capitale, où je travaille en tant que guérisseur. Je changeai mon nom pour Iwen.
Revenir en haut Aller en bas
 
Iwen Lame d'Argent
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Iris Lame d'Argent

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RaBBit Doubt . 花の血 :: L'Ancien Continent-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser