RaBBit Doubt . 花の血
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 Alzéa [analyse de son passé]

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.Nii
.:❀:. Innocent Uke .
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Feuille de route
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MessageSujet: Alzéa [analyse de son passé]   Alzéa [analyse de son passé] Icon_minitimeVen 20 Juil - 21:06

:: Informations Générales ::


Nom : Alzéa l'Edledhron (de l’elfique « exilée »)
Race : Drow
Sexe : Féminin
Âge : 24 ans
Arme : Dague étinceleuse elfique à la lame argentée
Orientation politique : Cercle des Ombres

:: Description ::


Physique :
Alzéa, comme la plupart des drows, a la peau dépourvue de pigments colorés, ainsi que très pâle, ce qui donne l’impression dans la pénombre de se trouver en présence d’un fantôme. Sa peau est sèche et porte à plusieurs endroits de pâles cicatrices rosées, souvenirs d’anciennes blessures récoltées au combat.
Son visage est de forme allongée, et plutôt osseux. Elle a un petit nez ainsi que de minces lèvres rouge foncé. Soulignés par deux cernes gris, ses yeux en forme d’amandes attirent le regard. Leur couleur, un violet sombre, presque noir sur le contour puis devenant clair près de la pupille, rappelle celle de l’améthyste.
Encadrant ce visage, tombent secs et raides plusieurs mèches de cheveux en bataille. Lui obstruant la vue, elle n’a de cesse de les écarter. Ils sont sombres, de ce noir où l’on peu presque voir quelques reflets bleutés, et contrastent fortement avec sa peau quand à elle très claire.
Elle est élancée, plus grande qu’un humain normal, ce qui est par contre une taille tout à fait convenable pour un elfe ou un drow.
Essentiellement vêtue de sombre, elle apprécie aussi l’argent et le violet. Lors des cérémonies et des rencontres officielles, elle revêt sa longue tunique noire de mage ornée d’un motif argenté sur la poitrine, annonçant son appartenance. Un fin cercle d’argent lui ceint le front, orné d’une petite améthyste, en symbole de son pouvoir. Lors de voyages, elle opte pour la simplicité d’une cape grise et d’une ample capuche.
Mentale :
Elle est colérique et haineuse. Prompte à se fâcher, lente à pardonner, elle a la mémoire longue sur les offenses et se venge toujours, souvent de manière horrible et sanglante. Elle démontre une force mentale incroyable lui permettant de régner sur toutes les Terres Sombres. Si elle comptait jadis de nombreux alliés, ses ennemis sont une multitude.
Force : Agit vite et blesse profondément, son seul atout est la vitesse car elle ne se débrouille pas très bien au corps à corps
Pouvoir : Magie des Illusions (guérison, paralysie et morpho mage)
Qualité : Vive d'esprit, agile
Défaut : Colérique, frustre et haineuse

:: Histoire ::


Ô, on me dit froide, on me dit cruelle, on me dit de pierre. Certains croient que je ne les entends point, ces viles paroles, mais ce n’est pas le cas. J’ai beau feindre l’indifférence, je ne peux le nier, je suis tel qu’on me voulu, un outil, une arme décisive dont l’unique destin était de briser l’équilibre de paix. Un vulgaire caillou forgé pour semer l’anarchie…

***

Nourrisson drow parmi tant d’autres, ma seule faute fut celle de ne point naître au bon moment. Mon père, éternel coureur de jupon accumulant amantes et rejetons aux quatre coins des Terres Sombres faisait alors une cour peu conventionnelle à une jeune et jolie dame de la noblesse drow. Cette dernière, déjà marié à un de ses prétendants – le plus fortuné – ne pu éviter le scandale que causa mon arrivée. Son mari la renia, son père la déshérita et son amant s’évapora dès le début des rumeurs, partit dans le vaste monde séduire quelque autre cœur imprudent. Nous restâmes donc seules, ma mère Laria et moi. Bien entendu, elle n’avait nul moyen, rejetée telle qu’elle l’était, d’entretenir un nouveau né. Néanmoins, elle parvint à me sevré avant de me vendre à bon prix à un mage de Tara. Je n’avais alors qu’un an.

Ce fut lui qui m’éleva dans sa tour, froidement, sans la moindre affection. Il forgea mes pouvoirs autant que mon cœur, me formant à une unique mission; infiltrer un repaire de mages en plein royaumes libres. Il ne me donna nul prénom, n’en voyant la nécessité. À ses yeux, j’étais un objet, non un être. J’avais la vie dure, entre les leçons de morpho magie et ces obscures séances au cours desquelles il m’enseignât à résister à toute forme de torture, mentale ou physique. Et vint le jour où je fus « fin prête ». Prête à quoi, à cette époque je l’ignorais. Je venais d’avoir 6 ans, et je n’étais qu’une minuscule créature squelettique apeurée, n’offrant plus de résistance. À peine l’ombre d’un être vivant. Il m’abandonna dans la forêt, au cœur des plaines dorées à proximité du Sanctuaire, après avoir gravé à même mon esprit ses derniers ordres. Désormais lui et moi ne faisions qu’un. T’api dans un coin reculé de ma conscience, il voyait ce que je voyais et partageait mes sens. Il modifia définitivement mon apparence. Désormais, je n’étais plus drow, mais elfe.

La suite de mon enfance se perd dans la brume, auréolée de milles couleurs chatoyantes et de parfums floraux exotiques. Après la tour de pierre sombre qui, à l’image de mon âme, me servait de cachot, ce paradis luxuriant caché dans les plaines dorées m’émerveilla. Je fus recueillie par un novice du sanctuaire qui me prénomma Alzéa, dérivé du mot Aléa signifiant destin. Ironie du sort. Il ignorait à quel point j’allais bouleverser le sien et celui des autres mages. Il me ramena là-bas où je fus accueilli en tant que recrue prometteuse. On ne se posa nulle questions sur mes origines, ou du moins pas ouvertement. Bien vite, je me liai d’amitié avec une jeune humaine de 5 ans mon aînée prénommée Ambre. Nous devinrent inséparables.

À 11 ans, cependant, notre vie paisible fut bouleversée. Ambre en avait alors 16. La tradition voulait que, dans le Sanctuaire chacun fit sa part. Ainsi, les enfants âgés de plus de 10 ans se voyaient attribué certaines tâches, allant de l’approvisionnement de nourriture à la patrouille. C’est ainsi que nous fûmes affectés à la tour de guet. Vers les petites heures de la nuit, lors de mon tour de guet, j’aperçu une vague silhouette progressant difficilement sous la voûte des arbres. Je réveillai immédiatement Ambre. Un elfe s’avançait vers le campement. L’avait-il seulement remarqué? Ambre me fit signe de ne pas bouger et descendit dans la forêt, armée d’un arc.

Restée seule, je contemplai les bois voilé par la brume d’où s’élevait de doux effluves végétaux. En cinq ans, cet univers paisible était devenu mien. Mais plus pour longtemps. Car ce mage, ou plutôt ce sorcier, n’avait nulle intention de me laisser poursuivre ainsi ma vie. Ce fut ce soir qu’il choisit pour me rappeler à lui. Partageant mes perceptions, il guettait depuis déjà quelques jours le moment propice. Je l’entendis; ou plutôt je le perçu. Les drows attaqueraient cette nuit, demain ne serait que mares de sang. Mon premier réflexe fut de vouloir prévenir Ambre, hors, il était clair que liés comme nous l’étions, l’autre drow ne me laisserait pas y parvenir. Alors autant en tirer un meilleur partit. Si, durant le combat, il venait à périr…C’est ce moment qu’Ambre choisit pour revenir. Accompagnée d’un jeune elfe. Évaluant rapidement les possibilités, je jugeai peu probable que les drows aient envoyé un second espion. D’une oreille distraite, j’entendis Ambre lui offrir l’hospitalité. Quelle hospitalité! Je jetai un regard désolé. Seraient-ils en vie demain matin? Et moi, serais-je encore de ce monde?

Nous passâmes la nuit dans la tour. Ambre et l’elfe disant se prénommer Iris dormirent d’un sommeil paisible, innocent. Quand à moi, je regardai la lune laisser place au soleil sous l’ovation de cris de rage et de douleur. L’aube se leva, projetant sa lumière crue sur le carnage alentour. Et sur mes nouveaux traits. Il me fallut quelques instants pour comprendre. Mes cheveux blond soyeux devenus sombre et rêches, ma peau rosée maintenant grise et livide, et mon visage insouciant disparu à jamais. Seule la mort de mon ancien maître avait su annuler le sort. Une flèche perdue siffla par une fenêtre de la tour, se fichant dans l’épaule de l’elfe. Je vis Ambre ouvrir les yeux et me dévisager avec effarement, puis avec douleur lorsqu’elle me reconnue. J e ne su rester plus longtemps, et je dévalai l’escalier sans un regard en arrière.

***

…mais jamais celui qui m’éleva ne s’imagina qu’un jour le simple caillou le renverserait…

***

Il me fallut un an pour regagner Tara. J’errai sur les chemins, sans but, telle une épave à la dérive. Ayant appris au sanctuaire l’art de la morpho magie, je m’en servis pour passer le temps, pour échapper à ce corps de drow qui m’était devenu étranger. C’est ainsi que je parcourus les royaumes libres ainsi que les grands lacs, suivant de petit sentiers et mendiant l’hospitalité le soir. Pourtant, je me tins à distance des grandes villes. Le seul souvenir que je possédasse d’un tel endroit remontait à une époque sombre de ma vie que je ne voulais évoquer. Et puis un jour, mes pas, par un quelconque instinct me ramenèrent au lieu de ma naissance, la capitale drow. Sous le soleil blanc de mon douzième hiver, je découvris la Cité Noire. Je fus immédiatement charmée par ces flèches de marbre s’élançant haut dans le ciel jusqu’à en percer les nuages, par ces arcs, ces voûtes et ces souterrains mystérieux. Ma patrie. Après tout ce temps, j’avais finalement l’impression d’être chez moi. Ce jour là, je décidai de prendre ma vie en main. J’étais forte, j’avais survécus. Animée par cet élan de volonté, je m’engageai dans la guilde des assassins.

En ces temps troublés, le trône des Terres Sombres était occupé par Dagan, dernier descendent de sa lignée, la première depuis la séparation des Elfes et des Drows. N’ayant aucun héritier, et craignant ne se faire empoisonner par l’un de ses conseillers, tous plus avides les un que les autres de pouvoir, il s’enferma dans une paranoïa maladive, proche de la folie. Ne sortant plus, ne mangeant que la nourriture qu’il préparait lui-même, il savait que son temps s’achevait.

***

…les renverseraient tous…

***

Un frisson parcourut le haut de mon corps. La faible lueur des bougies suspendues découpait les silhouettes à l’encre de chine sur le sol recouvert d’une mosaïque étoilée. Les cinq colonnes torsadées, piliers du Savoir, de la Justice, de la Conscience, du Courage et du Malice, s’élevaient devant moi jusqu’à la voute où, en une spirale intemporelle, leurs valeurs s’entremêlaient à jamais. Nulle clé de voute ne résidait en leur centre, et par son absence, démontrait une véritable prouesse architecturale. À son emplacement ne ce trouvait qu’une vitre cristalline aux multiples facettes décomposant la lumière du jour. Et au fond de ce hall circulaire, une unique porte en bois d’ébène relevée de pentures de cuivre. Et dernière cette porte, l’une des trois éminences du continent.

Mais quels évènements m’avaient conduit jusqu’ici, à Tara, au cœur des Terres Sombres, au plus haut étage de la Tour Maudite? Comment pouvais-je me douter, lorsque j’avais rejoint la guilde des assassins quatre en plus tôt que le vent du hasard me guiderait jusque là? Engagée en tant qu’humble domestique, voilà plusieurs mois déjà que je m’affairais dans les cuisines de la tour, autant à mijoter des petits plats qu’à glaner les dernières rumeurs et ragots concernant l’état du souverain. Car nul ne le voyait plus. Nul n’était autorisé à pénétrer dans sa chambre, même ses repas lui était passés par une trappe dans le mur de pierre aménagé à cet effet. Mais voilà qu’aujourd’hui, le repas était resté à sa place, dans la trappe, et que nul n’y avait touché. Le dernier des souverains avait-il quitté ce monde?

Je posai une main tremblante sur la poignée, la tournai et poussai le lourd battant. La porte pivota sans bruit sur une chambre aussi décorée que le hall était sobre. De dimensions réduites, elle abritait quantité de bibelots insolites bien rangés dans une multitude d’étagère. Entre le mobilier massif, les tapis, tableaux et tapisserie, le lit à baldaquin disparaissait dans l’angle de la pièce. Je m’avançai prudemment, plissant les yeux afin de mieux discernée la silhouette qui y était étendue.

- Votre Altesse…

Le silence régnait dans la pièce aspira mes paroles murmurées. Nulle réponse ne me parvint. Je fis quelques pas de plus, jusqu’au pied du lit. De l’être qui s’y trouvait émanait deux auras contradictoire. D’abord celle d’une infini sagesse, portant le fardeau de trop longues années, et celle toujours jeune, piégé dans une éternelle enfance. Car au lieu d’y trouver un vieillard décharné, je ne vis, à ma plus grande surprise, qu’un jeune drow. Au même instant, ses yeux gris éteins se posèrent sur moi.

- Approche.


Sa voix était rauque et grave. Je sentis son regard me transpercer jusqu’à l’âme. Il savait tout.

- Comme tu le vois…ma fin est proche, trop proche, il est trop tôt…Le poison se propage dans mon sang, dans mes veines. Ils m’ont empoisonné…Je m’éteins, sans héritier, et avec moi les Terres Sombres sombreront dans le chaos…

S’adressait-il à moi? Par son air hagard, je le devinai perdu dans un délire fiévreux. Contournant le lit, je m’agenouillai à son chevet et posai ma main sur son front. Nulle chaleur n’en émanait, juste un contact froid, tel un cadavre.

- Altesse, vous devriez vous reposez…
- Non, je n’ai plus le temps. Mes minutes sont comptées.

Il se redressa légèrement sur son oreiller. Ses simples paroles lui demandaient un effort immense. Pour se faire, il ramassait le peu de conscience qu’il lui restait.

- Il me faut un héritier…Ce jour est mon dernier jour, je ne verrai pas le prochain lever de soleil…
- Il y a bien vos conseillers.
- …ces lâches. Tous des fourbes, des traîtres, des incapables, près à vendre leur propre mère…non, puisqu’il faut que quelqu’un me succède, ce sera quelqu’un de pur, que nul complot n’a encore corrompu…

Sa tête roula sur le côté alors qu’il laissait échapper dans un râle, telle une ultime sentence;

- Ce sera toi…Amène moi une plume, de l’encre et un parchemin.

Encore pantoise, je m’exécutai sans réfléchir, et lui tendit le matériel convoité. Il s’en empara avec des gestes fébriles et s’assit tant bien que mal dans son lit. Puis, trempant la plume dans l’encrier avec un geste longuement répété, il se mit à griffonner sur le parchemin. Ne sachant lire, je le regardai faire avec un intérêt mitigé. À quel type de canular étais-je en train de participer? Il termina sa missive en y apposant le sceau officiel qu’il extirpa de son oreiller ainsi qu’une brève signature puis me remit le document.

- Et maintenant pars! Reviens demain, je serai mort, et le trône sera à toi…

Son regard brillait dans la pénombre. Puis un rictus tordit ses lèvres et il fut saisi d’un quinte de toux.

- Pars…

Je m’éloignai sans demander mon reste.
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